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La truite fario
Une sauvage grandeur nature

PHOTO GUY / ENJELVIN / LUTRA
FAMILLE
Salmonidés

NOM LATIN
Salmo trutta fario

NOMS FAMILIERS
Mouchetée, troucia, trouette, truche, truiton, zébrée

L’INTÉRÊT DE SA PÊCHE
Poisson sauvage, combatif et rusé, la truite fario a tellement passionné des générations de pêcheurs qu'ils pratiquent pour la prendre une multitude de techniques.
Sa reproduction est protégée par la fermeture de la pêche entre septembre et mars. Taille légale de capture entre 18 et 25 cm selon les régions.
Il existe une grande variété de truites et une multitude de souches mais les spécialistes s'accordent à dire que toutes ces formes relèvent d'une même espèce : la truite fario.
Donc, si l'on fait abstraction de la diversité des robes qu'elle emprunte, en fonction de son habitat, la truite-type a un corps fuselé, bien adapté à la nage en eau vive. Sa tête est conique et sa bouche armée de petites dents pointues. Son dos et ses flancs, de couleur brune, dorée ou argentée, sont piquetés de points sombres et colorés (souvent rouges).
Sa taille adulte varie de 20 à 70 centimètres, pour un poids de 200 grammes à 10 kilos. Dans les grands lacs, les plus grosses peuvent atteindre le mètre et peser jusqu’à 15 kilos.

Répartition et habitat
La truite fario est le symbole des eaux pures, limpides et (relativement) épargnées par la pollution. Elle donne son nom à la zone piscicole à l'amont des rivières, celle des torrents et des cours d'eau riches en oxygène. Mais elle s'adapte aussi aux eaux plus chaudes des rivières de plaine.
Présente partout, tant dans les lacs que dans les ruisseaux minuscules où elle remonte parfois frayer, la truite fario est un poisson territorial : elle occupe un poste précis et respecte une certaine hiérarchie : la plus grosse est la mieux placée pour intercepter la nourriture.

Reproduction
En automne, les géniteurs remontent la rivière, à la recherche de fonds de graviers, les frayères, qu'ils trouvent souvent dans les petits tributaires (affluents). Au cœur de l'hiver, quand l'eau est entre 5 et 10°C, chaque femelle creuse un nid dans les cailloux et y pond quelques centaines d'œufs (en principe : 1000 à 2000 par kilo de son poids) que le mâle féconde. Recouverts de cailloux, les œufs éclosent après environ deux mois.

Alimentation
La truite est un carnassier, au régime alimentaire très varié : invertébrés, insectes, vers, mollusques, crustacés, batraciens et poissonnets, notamment les vairons.

La pêche au toc


DESSIN GUY LATIER

Technique traditionnelle du sud-ouest, la pêche au toc se pratique un peu partout désormais. Elle consiste à présenter un appât naturel sur des postes susceptibles d'abriter des truites, avec une ligne très sobre : du fil, des plombs et un hameçon. La main gauche maintient la canne à 45 degrés, tandis que l'autre tient le fil tendu, pour bien ressentir le toc qui signale la touche du poisson.


PHOTO JEAN-MARC LASCAUX
Elle change de robe selon son milieu de vie, mais c’est toujours une truite fario. La truite ci-contre est une zébrée prise dans les Pyrénées, sur le haut bassin de l’Adour.
Un habitat à protéger
Bien présente encore, mais fragile, la truite fario souffre des pollutions industrielles, agricoles et domestiques (produits chimiques, pesticides, matières organiques) qui dégradent la qualité de l'eau. Par ailleurs, les agressions qu'elle subit dans son habitat sont nombreuses : ruisseaux recalibrés, microcentrales hydro-électriques qui bloquent les migrations, frayères colmatées par l'érosion des sols et les matières en suspension…Sa protection passe d'abord par la restauration des milieux aquatiques et la préservation des souches locales.

PHOTO NOÉ / LUTRA